Le Chapitre camerounais de l’Internet Society parmi les 10 chapitres africains les plus dynamiques en 2024.

Le Chapitre camerounais de l’Internet Society (ISOC) s’est hissé au 5ᵉ rang des chapitres africains les plus actifs en 2024, selon un classement récemment dévoilé par l’organisation internationale. Ce palmarès met en lumière les initiatives les plus marquantes des chapitres du continent en matière de défense et de développement d’un Internet ouvert, sûr et accessible à tous.

Une reconnaissance méritée

Alors que ce chapitre venait de sortir du processus de rejuvenation (normalisation) après l’élection d’un nouveau bureau le 8 février 2024, il a su initier des activités et des projets qui ont contribués à son rayonnement en Afrique. Avec cette performance, le Cameroun se distingue parmi des pays tels que le Mali, le Nigeria et le Bénin, qui occupent respectivement les trois premières places. Ce classement, basé sur l’impact des actions menées en 2024, reflète l’engagement du Chapitre Cameroun à mobiliser les communautés et à promouvoir des solutions innovantes pour bâtir un Internet inclusif.

Cette reconnaissance est le fruit du travail collectif de nos membres, partenaires et bénévoles, qui ont œuvré sans relâche pour faire avancer la vision d’un Internet pour tous,” a déclaré Abdou Mfopa, Président du chapitre camerounais d’Internet Society.

Des initiatives au cœur du numérique camerounais

En 2024, le Chapitre Cameroun s’est illustré à travers plusieurs initiatives phares :

       •      Formation et renforcement des capacités : organisation d’ateliers de formation sur la réputation en ligne, le cryptage, la cybersécurité et la recherche d’emploi sur internet dans les régions de l’Extrême-nord, l’Adamaoua, le Littoral et l’Ouest.

       •      Promotion de l’inclusion numérique : Sensibilisation aux défis de la fracture numérique et mise en œuvre de solutions pour faciliter l’accès à Internet dans les zones rurales.

       •      Participation au plaidoyer mondial : Collaboration avec les acteurs locaux et internationaux pour défendre un Internet libre et sécurisé, tout en soutenant des politiques publiques adaptées aux réalités camerounaises.

Ces efforts s’inscrivent dans les deux axes stratégiques de l’ISOC pour l’année : défendre un Internet ouvert et bâtir sa résilience face aux défis techniques et sociétaux.

Un leadership africain inspirant

Le Cameroun rejoint ainsi un groupe restreint de pays africains dont l’engagement pour la gouvernance et l’amélioration de l’Internet fait école. Les chapitres du Mali, du Zimbabwe, du Rwanda et du Ghana, également présents dans le top 10, témoignent de l’effervescence numérique qui traverse le continent.

Perspectives pour 2025

Forts de cette reconnaissance, les membres du Chapitre Cameroun envisagent de redoubler d’efforts en 2025. Parmi leurs priorités figurent :

       •      L’expansion de l’accès à Internet dans les zones défavorisées.

       •      Le renforcement des compétences numériques chez les jeunes et les femmes, deux groupes particulièrement touchés par la fracture numérique.

       •      Une participation accrue aux débats régionaux et internationaux sur l’avenir d’Internet.

Une mobilisation tous azimuts pour préserver les acquis

Alors que le monde s’oriente vers une connectivité universelle, le Chapitre du Cameroun invite les citoyens, les institutions et les entreprises à s’impliquer dans ses projets car, l’internet n’est pas qu’une technologie, c’est un levier pour transformer les sociétés et bâtir un avenir meilleur.

En se plaçant au cœur des transformations numériques, le Chapitre camerounais de l’Internet Society démontre qu’un engagement collectif peut surmonter les obstacles et ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement numérique du Cameroun.

Arouna Pountougnigni Mfenjou

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